Le pays confirme ainsi sa 1re place des pays producteurs d’œufs de l’Union européenne, qu’il avait retrouvé en 2023, devant l’Espagne et l’Allemagne. Ces deux pays arrivent à égalité sur la 2e marche du podium, devant l’Italie qui est en 4e position.
La consommation d’œufs totale de chaque Français est de plus de 4 œufs par semaine, que ce soit à domicile ou hors domicile, sous forme d’ovoproduit ou d’œuf coquille. En effet, la consommation globale d’œufs par habitant s’est établie en France à 226 œufs sur l’année 2024. En 2023, dans le monde, cette moyenne était d’environ 182 œufs /habitant.
Dans cette consommation, la part des ovoproduits s’élève à 35 %, les œufs coquilles utilisés en restauration hors domicile et autres à 19 % et, enfin, les achats des ménages en magasin à 45 %.
En 2016, les professionnels français des œufs se sont fixés l’objectif ambitieux d’atteindre 50 % de productions alternatives à la cage aménagée à l’horizon 2022.
Un objectif qu’ils ont réussi à dépasser trois ans avant l’échéance prévue, dès 2019, avec 53 % de poules dans des systèmes alternatifs vs 36,7 % en 2017.
En 2021, les systèmes alternatifs à la cage représentaient 67 % des effectifs de pondeuses en France.
Ils sont passés à plus de 75 % fin 2024, contre 73 % en 2023.
Les œufs sont devenus indissociables du quotidien des Français. D’après la dernière enquête menée par l’Institut CSA pour le CNPO, la quasi-totalité des Français – 97 % – déclare consommer des œufs. Ils sont au menu de près de 9 consommateurs sur 10 (89 %) au minimum une fois par semaine. Les Français sont même 54 % à en consommer plusieurs fois par semaine : 8 % disent en consommer tous les jours ou presque et 46 % entre deux et quatre fois par semaine.
En 2025, sur les trois premiers mois de l’année, les achats d’œufs des ménages ont progressé de + 4,2 % tous modes d’élevages confondus, comparé à la même période de 2024. (Source : ITAVI / Les Marchés / Circana)
Sur l’année 2024, les achats des ménages ont augmenté de + 4,7% en volume par rapport à 2023, tirés par la hausse des achats d’œufs de poules élevées au sol (+ 6,9 %) et de plein air (+ 8,1 % hors Label Rouge). En 2023, cette hausse était déjà de +3,9 % sur 1 an.
En 2024, les œufs alternatifs représentent désormais 81,7 % des œufs vendus en magasins, contre 80 % en 2023. Sur les trois premiers mois 2024, la proportion dépasse les 80 % pour atteindre 81,1 %.
Les œufs de Plein air (hors Label Rouge) arrivent en première position de cette catégorie, à 45,3 % de part de marché en 2024, suivis des œufs issus de poules élevées au sol (19,1 %) puis des œufs bio (10,8%) et des œufs Label Rouge (5,3%).
Sur le marché des entreprises agroalimentaires et de la Restauration Hors Domicile, la production d’ovoproduits à partir d’œufs de poules élevées en cages aménagées est minoritaire depuis 2022.
En 2024, 42 % des ovoproduits sont issus de ce type d’élevages, une proportion en recul de -5 points comparé à 2023.
Les ovoproduits sont donc majoritairement fabriqués à partir d’œufs issus d’élevages alternatifs à 58 % (53 % en 2023).
En Restauration Hors Domicile, la proportion des volumes issus d’élevages en cages aménagées reste majoritaire à 67 %, mais enregistre un repli de 7 pts vs 2023.
Le sol progresse quant à lui de +4 pts pour s’établir à 14 % en 2024.
L’utilisation des œufs Plein air par la restauration atteint 15 % en 2024 vs 12% en 2023, tandis que la part du bio reste stable à environ 4 % en 2024.
Pour les fabricants de produits alimentaires élaborés avec des œufs, l’utilisation des ovoproduits issus de poules élevées en cages aménagées recule à 35 %, comparé à 39 % en 2023. Les ovoproduits issus d’élevages au sol gagnent 4 pts à environ 35 % vs 31 % en 2023.
Les ovoproduits issus d’élevages de plein air enregistrent quant à eux une légère progression à 28 % en 2024 vs 27 % en 2023 et le bio se maintient aux alentours de 2 %.
LE CNPO : Les organisations représentées
L’interprofession de l’œuf est composée de 5 collèges, et de 8 organisations membres, soit un total de 37 administrateurs.
