L’Interprofession française des œufs (CNPO) se félicite de la conclusion du nouvel accord de financement de l’ovosexage pour tous les œufs coquille. Cette signature permet d’assurer la continuité du système de financement, en permettant de collecter les fonds nécessaires à la compensation d’une partie des surcoûts supportés par les couvoirs. Alors que les enseignes de la grande distribution étaient jusqu’à aujourd’hui les seules concernées par la cotisation, elle est désormais étendue à tous les circuits de distribution d’œufs coquille.
Cet ultime accord, qui prendra le relai du précédent permettra à la filière d’avoir 18 mois à partir du 1er mars, pour poursuivre sereinement et consolider sa démarche collective visant à proposer une offre française en phase avec les attentes sociétales.
Une filière volontaire et pionnière
La filière française des œufs est exemplaire en matière de bien-être animal. Outre son engagement pionnier pour l’ovosexage, elle poursuit sa transition volontaire vers des élevages alternatifs à la cage. Dans son Plan 2030, la filière vise ainsi 90 % de poules en élevages alternatifs (sol, plein air, bio). Déjà, plus de 70 % des poules en France vivent hors cages aménagées, largement au-dessus des 39 % de la moyenne européenne.
Une consommation d’œufs record en France
Chaque habitant en France consomme en moyenne 224 œufs par an. Ce chiffre record des 20 dernières années comprend les œufs utilisés par les consommateurs, la restauration hors domicile et les entreprises de l’agro-alimentaire. L’œuf, protéine animale la moins chère du marché, convient à la majorité des régimes alimentaires. Cet incontournable de la cuisine fait la quasi-unanimité car il est consommé par 97 % des Français[1] !
[1] Enquête CSA / Comité National pour la Promotion de l’Œuf (CNPO) – août 2023.